The Middle Stone Age human remains from Diepkloof Rock Shelter, South-Africa / « Les restes humains Middle Stone Age de Diepkloof Rock Shelter, Afrique du Sud »

  • Author: C. Verna
  • Topic: 40,000 to 250,000 BP,Human remains
  • Country: South Africa
  • Related Congress: 13th Congress, Dakar

Regarding Late Pleistocene human evolution and dispersal, recent studies have suggested that early modern humans were already subdivided into different populations in Pleistocene Africa (Gunz et al. 2009), reflecting complex Out-of and intra-Africa population expansions, contractions and migrations. In this context, little is known regarding the biological identity of sub-Saharan Middle Stone Age populations and their relationship with penecontemporaneous and more recent Eurasian and African modern humans.
This is due to the scarcity of Late Pleistocene human fossils found in sub-Saharan Africa. In the course of the récent excavations at Diepkloof Rock Shelter, three human remains were found in the uppermost Middle Stone Age layers, at the end of the Howieson’s Poort occupation. These remains are a deciduous first lower molar and two intermediate and distal pedal phalanges, belonging to the fifth ray of the same individual. These new remains are described here, and we compare their morphology and dimensions to samples of Upper Pleistocene archaic and modern humans from Eurasia and Africa. Our results show the rather small size of the DRS human remains, such as the bucco-lingual diameter of the molar which falls at the lowest limit or outside the range of variation of all the Pleistocene samples. Their metrics, as well as the morphological features are discussed in the context of population diversity within Africa in the Late Pleistocene, and in particular the South African MSA populations, as well as regarding the origin of Eurasian Upper Paleolithic modern humans.

Dans la question de l’histoire évolutive de l’homme au Pléistocène supérieur, il a été récemment montré que les hommes modernes anciens étaient déjà différenciés en populations distinctes dans l’Afrique pléistocène, suggérant un scénario complexe de migrations, expansions et contractions de populations hors d’Afrique et au sein même du continent africain (Gunz et al., 2009). Dans ce cadre, nous connaissons toutefois encore mal l’identité biologique des populations du Middle Stone Age (MSA) sud-africain, leurs relations avec les homininés plus anciens comme avec les populations eurasiennes et africaines qui leur ont succédées, ceci en raison du faible nombre de fossiles disponibles. Au cours des fouilles menées à l’abri Diepkloof, troisrestes humains ont été découverts dans la partie supérieure de la séquence MSA, à la fin de l’occupation Howiesons Poort. Il s’agit d’une molaire déciduale inférieure et de deux phalanges intermédiaire et distale de pied, appartenant au 5e rayon d’un même individu. Nous décrivons ici ces restes, et leurs dimensions et caractères morphologiques sont comparés à des échantillons fossiles du Pléistocène supérieur découverts en Afrique et Eurasie (Hommes anatomiquement modernes et Néandertaliens). Nos résultats soulignent la petite taille des restes humains de DRS, tel que le diamètre buccolingual
de la molaire qui se place à la limite inférieure ou en dehors de la variation de nos échantillons de comparaison. Les caractères morphologiques et métriques des restes humains de DRS sont alors discutés dans le cadre de la diversité des populations africaines au Pléistocène supérieur, et en particulier en référence aux autres restes MSA sud-africains, mais aussi en lien avec la question de l’origine des hommes modernes européens du Paléolithique supérieur.


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