African Archeology Web Database : application des technologies « Open Source » de la Société de l’Information à l’archéologie africaine.

  • Author: Charles Dibie Kpra, Isabelle Crevecoeur, Alexandre Livingstone Smith,Pierre de Maret & Patrick Semal
  • Topic: Theory and method
  • Country: Cote dIvoire
  • Related Congress: 13th Congress, Dakar

La fouille archéologique est par définition destructrice. À l’inverse d’une expérience qui peut être reproduite et vérifiée en suivant le protocole expérimental publié, la fouille archéologique est un évènement unique et non reproductible. Les archives de fouilles ont dès lors une très grande valeur car elles seules permettent de reconstituer l’historique de la fouille et les données du terrain. La diffusion de cette information « grise » est pourtant de plus en plus difficile en raison de son coût financier élevé et de son empreinte écologique importante. Le développement des technologies de l’information apporte une réponse à la mise en partage de ces données de terrain et de l’ensemble des informations relatives aux sites archéologiques. L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique, le Musée Royal de l’Afrique centrale et l’Université Libre de Bruxelles ont collaboré dans le cadre d’un projet subventionné par la Région Bruxelles-Capitale afin de mettre en place une plateforme collaborative relative à l’archéologie africaine
basée uniquement sur des technologies « Open Source ».
« African Archaeology Web Database » est construite autour du CMS (Content Management System) Plone/Zope et de produits additionnels tels que Plomino qui permet d’encoder des informations définies par des champs structurés comme dans une base de données classique. Le système permet ainsi d’encoder l’ensemble des données relatives à un site archéologique (archives, photographies, plans, documents électroniques). La recherche peut s’effectuer à l’aide d’un interface « Google Map », d’une recherche non structurée ou d’une recherche spécifique sur des champs précis comme par exemple pour la chronologie 14C. L’édition et l’accès aux données sont gérés
par le « Workflow » de Plone ce qui garantit un accès différencié en fonction des droits des utilisateurs et un suivi éditorial des informations du système. Des mécanismes d’import et d’export permettent la synchronisation des données avec une structure « locale » par le biais d’une arborescence de dossiers et de fichiers pour les informations non structurées et par l’utilisation du format CSV pour les variables structurées. Le cas d’étude présenté ici est l’inventaire des sites archéologiques de
Côte d’Ivoire réalisé dans le cadre d’une thèse doctorale sur l’archéologie préventive en Côte d’Ivoire.


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