La question de l’identification fonctionnelle des structures excavées du parc archéologique d’Agon

Depuis qu’en 1998, une entreprise danois de travaux publiques a dégagé de façon fortuite des structures souterraines qui se trouvaient sur la trajec- toire d’une rocade en construction, la communauté scientifique béninoise découvrait l’existence d’un type de construction auquel nos contemporains ne sont pas familiers. Des travaux d’archéologie de sauvetage ont suivi cette découverte, avec le soutien financier et technique de la partie danoise se sont déroulé de 2002 à 2004, des étudiants béninois avec des chercheurs de la sous région ont été associés aux travaux et à la réflexion sur les sites con- cernés, sur les plateaux d’Abomey et d’Aplahoué. Au terme du programme conjoint bénino-danois, le projet d’un parc archéologique a été réalisé et se pose toujours la question de la nature exacte de ces structures excavées dont certaines sont objet de préservation. Dans cette communication, il est ques- tion d’ouvrir à nouveau frais le débat et saisir l’opportunité du forum qu’offre le congrès pour avoir des échanges avec les collègues d’autres pays, d’autres régions du continent ou d’ailleurs.

Il s’agit d’approfondir les pistes jusqu’ici explorées et consolider éventu- ellement les données acquises. Les fonctions cultuelles, domestiques actuel- les ne doivent pas occulter celles militaires que ces structures ont pu jouer dans un contexte écologique donné et dans le cadre de la poliorcétique régionale des XVIe et XVIIIe siècles.

Mots-clefs : architecture souterraine, interprétation, fonctions, poliorcétique, écologie.