Gestion de l’art rupestre et dynamiques touristiques dans le massif de

  • Author: Mélanie Duval-Massaloux
  • Topic: Environmental archaeology,Heritage studies,Rock art studies
  • Country: South Africa
  • Related Congress: 13th Congress, Dakar

En 2000, la partie sud-africaine du massif de l’uKhahlamba-Drakensberg se voyait attribuer le label Unesco du patrimoine mondial de l’Humanité, au titre de « bien mixte ». Ce label accorde ainsi une reconnaissance interna tionale, à la fois à des paysages et à une biodiversité remarquables mais également à la qualité/ quantité de sites d’art rupestre San, plus de 600 sites répertoriés à ce jour.

En parallèle, ces paysages attirent chaque année près de 400 000 touristes (Ezemvelo KZN Wildlife, 2005). Pour l’essentiel, les pratiques touristiques s’articulent autour de ressorts paysagers et d’activités de pleine nature, dynamiques pour partie liées à l’histoire de la protection/promotion de la nature de cet espace. Pour autant, les sites d’art rupestre ne sont pas enreste et font également l’objet d’une fréquentation touristique, en lien notamment avec une fréquentation touristique internationale.

Progressivement, les acteurs impliqués dans la gestion du site Unesco tentent de codifier les pratiques touristiques liées à l’art rupestre. Ainsi, un plan de gestion définit les sites ouverts à une fréquentation touristique ainsi que les règles à observer en matière de visite. Néanmoins, de grandes disparités s’observent entre la vingtaine de sites ouverts au tourisme, tant en termes de fréquentation touristique, que de modalités d’accès, de déroulement de la visite ou d’implication de la population locale.

Partant des observations conduites sur le terrain autour des sites d’art rupestre ouverts au tourisme, l’objectif de cette communication est très précisément d’interroger les critères de différenciation expliquant ces différents modes de mise en valeur. Liée à la fois à la localisation des sites visités, à des héritages historiques/ dynamiques territoriales, ainsi qu’à des contextes locaux structurés par des jeux d’acteurs, cette analyse met en avant des facteurs de vulnérabilité et invite in fine à questionner les conditions de la durabilité des dynamiques touristiques autour de l’art rupestre San de l’uKhahlamba-Drakensberg.

Mots-clefs / Keywords: Art rupestre, gestion, tourisme, acteurs, vulnérabilité/ durabilité, uKhahlamba-Drakensberg, Afrique du Sud - Rock Art, management, tourism, stakeholders, vulnerability/sustainability, uKhahlamba- Drakensberg, South Africa


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